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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/487

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719. Énigme.

Vous m’admirez sur le front de l’enfance,
Dans son regard, dans ses plus simples jeux ;
Et sur ses traits j’imprime l’espérance
D’un avenir qui promet d’être heureux.
Mais le temps marche, et la pure auréole
Dont j’entourais ce front si radieux,
Dans les ardeurs d’une jeunesse folle,
A disparu ; lors, je remonte aux deux,
Et nuls regrets, nuls pleurs, nulle prière
Ne me sauraient retenir un seul jour ;
À qui me perd je deviens étrangère,
Et quand j’ai fui, j’ai fui sans nul retour
Heureux qui, plus calme et plus sage,
A su par de constants efforts
Me garder jusqu’au dernier âge,
Comme le plus sûr des trésors ;
La tombe n’a rien qui l’étonne,
descend l’œil radieux,
Puis pour recevoir sa couronne,
Avec ardeur il monte aux cieux.


720. Charade.

Un avocat dans mon entier