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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/509

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me renouvelle ; je plais, je déplais à un monde ingrat. Souvent je change d’allure, et je porte toujours un habit tout neuf et fréquemment renouvelé ; et dans toutes ces mille évolutions, je ne fais qu’obéir à des fats, à des maîtres légers et sans cervelle.


24.

Nous sommes, en ce monde, vingt-quatre sœurs si légères, si vives, si rapides, que nous courons toujours, les unes à la suite des autres , sans char ni coursier ; nous suivons toutes notre père, qui, malgré sa vieillesse, marche aussi rapidement que les étoiles, sans se montrer jamais las, et couvre la tête de l’homme de cheveux blancs.


25.

Il est au monde une reine puissante, d’une telle valeur, que quiconque suit la route qu’elle montre s’approche de la gloire céleste et de l’immortalité. Sans elle, le monde entier n’est rien, et seule, sa puissance est telle dans l’univers, que l’homme qui dédaigne son noble cortège ne saurait posséder aucun bien, aucun trésor digne d’être compté.