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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/93

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Pour moi l’avare en vain a toujours soupiré,
Et jamais du jaloux je ne fus le partage,
Près du volage amant j’apparais et j’expire,
Je suis le prix des constantes amours ;
Dans un cœur bienfaisant j’établis mon empire,
Et chez le sage enfin j’habiterai toujours.


95. Logogriphe.

Je suis un petit ustensile
À tout écrivain fort utile ;
Cependant, des anciens Romains
Je n’exerçai jamais les mains ;
Jamais même au divin Homère
Je ne prêtai mon ministère,
Veux-tu, lecteur, en savoir la raison ?
Tu l’apprendras en devinant mon nom.
Mon chef de moins, je te fournis sans peine
L’épithète de La Fontaine,
De Marot et de Rabelais,
Et du discours que nous tient une Agnès.
Pour un instant je veux bien le permettre
De m’ôter ma dernière lettre ;
Ensuite, prends celle qui reste en fin,
Fais lui place après la seconde,
Et lu verras, pour le certain.