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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/110

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introduction.

abrégé des explications de Bacchius et qui les mit en ordre[1] ; Apollonius Ophis, qui en fit autant[2] ; Dioscoride Phacas, qui combattit ses prédécesseurs, dans un traité composé de sept livres[3] ; Lysimaque de Cos, qui, après avoir compris tout le commentaire d’Hippocrate en un seul livre, en adressa, sur le même sujet, trois à Cydias hérophilien, et trois à Démétrius[4] ; Euphorion, qui le suivit et qui commenta Hippocrate en six livres[5] ; Héraclide d’Érythrée, qui avait écrit au moins sur le 3e Livre des épidémies, sur les Caractères et sur le 6e[6] ; il avait été l’un des plus célèbres disciples de Chryserme[7] ; Épiclès, postérieur à Bacchius et qui, ayant disposé son commentaire par ordre alphabétique, affecta une vaine brièveté[8] ; il est cependant cité plusieurs fois par Érotien ; Euryclès, qu’Érotien nomme une fois[9], et qui avait expliqué le Traité des articulations ; Philonidès de Sicile, dont Érotien nous a conservé l’explication du mot ἐξέρυθρος, mot qui, suivant ce médecin, du reste inconnu, signifie rougeur qui se manifeste au dehors[10] ; Ischomaque, Cydias de Mylasa[11] et

  1. Érotien, p. 8, Éd. Franz.
  2. Ibid.
  3. Ibid.
  4. Ibidem. Lysimaque est cité dans les Gloses de Nicandre au sujet de la plante appelée δορύκνιον, et il y est appelé Λυσίμαχος ὁ Ἱπποκράτειος, p. 55.
  5. Érotien, p. 12.
  6. Galien, t. V, p. 412, p. 442 et p. 515, Éd. Basil.
  7. Galien, t. III, p. 48.
  8. Érotien, p. 16.
  9. Érotien, p. 308.
  10. Τὸ ἔξω γινόμενον ἐρύθημα. Érot. p. 144. Éd. Franz.
  11. Érotien, p. 192. Cet Ischomaque serait-il le même que Histomaque dont Soranus parle et qui avait écrit un traité intitulé de la Secte d’Hippocrate ?