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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/382

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introduction.

l’opuscule sur la naissance à sept mois[1]. Dans cette incertitude, ces deux opuscules, quoique certainement fort anciens, ne peuvent être considérés que comme un débris mal connu de l’antique médecine.

CINQUIÈME CLASSE.

Je range dans cette série tous les livres qui ne sont qu’un recueil de notes, d’extraits, et qui évidemment n’ont pas reçu une rédaction définitive, mais qui ont figuré dans la Collection hippocratique dès les premiers temps. Ce sont le 2e, le 4e, le 5e, le 6e et le 7e livres des Épidémies, le traité de l’Officine du médecin, le traité des Humeurs, et celui sur l’Usage des liquides. L’état informe de tous ces écrits est la preuve manifeste que la main des faussaires n’est pour rien dans la composition de la Collection hippocratique ; car quel homme occupé à fabriquer ces livres pour les bibliothèques de l’Égypte, aurait songé à jeter pêle-mêle des notes décousues ? qui aurait vu, dans cet artifice, un moyen de recommander le livre qu’il voulait vendre ? Ces notes proviennent incontestablement de l’héritage de quelque médecin et de quelque école.

Épidémies, 2e, 4e, 5e, 6e, 7e livres[2]. Tous les anciens critiques ont connu ces cinq livres des Épidémies ; mais ils ont été loin de s’accorder sur l’auteur auquel il faut les attribuer.

Le 2e livre est une collection de remarques sur une foule de sujets divers, écrites d’un style obscur, sans liaison les unes avec les autres ; l’opinion de Galien est que Thessalus a trouvé ces fragments après la mort de son père, et y a fait

  1. De Plac. phil., lib. v, p. 307.
  2. Ἐπιδημιῶν β′, δ′, ε′, ς′, ζ′.