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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/571

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éditions et traductions complètes.

Sous ce titre, M. de Mercy a publié une édition gréco-française des œuvres d’Hippocrate. Il ne m’appartient peut-être pas de dire ici mon opinion sur cet ouvrage.


Τοῦ μεγάλου Ἱπποκράτους ἅπαντα. Magni Hippocratis opera omnia. Editionem curavit D. Carolus Gottlob. Kühn, professor physiologiæ et pathologiæ in litterarum universitate Lipsiensi publicus ordinarius. Lipsiæ 1825, 3 vol. in-8o.

Le texte est celui de Foes, la traduction est celle de Foes ; de sorte que cette édition n’a pas d’autre avantage que d’avoir mis Foes sous un format plus commode. Mais, d’un autre côté, les notes de Foes sont supprimées, et le lecteur qui n’a entre les mains que cette édition ne comprend plus comment il se fait que dans certains endroits la traduction dise tout autre chose que ce que dit le texte grec. M. Kühn a mis, en tête de son édition, qui n’est qu’une réimpression de Foes, la notice d’Ackerman sur Hippocrate, et il l’a accrue de quelques remarques.


Telles sont les éditions et traductions complètes des œuvres d’Hippocrate ; j’indiquerai, à chaque traité, les éditions et traductions particulières.

Plusieurs éditions avaient été promises et n’ont jamais été exécutées. George Seger en avait annoncé une, dont le spécimen seul a paru (voyez Jo. Molleri Hypomnemata ad Alb. Bartolinum de scriptis Danorum, p. 225).

D. G. Triller a travaillé, une grande partie de sa vie, à préparer une édition d’Hippocrate ; il n’en a paru, comme spécimen, que l’opuscule sur l’Anatomie.

Fr. Clifton, qui voulait donner une édition des œuvres d’Hippocrate d’après un nouveau plan et une nouvelle méthode, n’a rien publié (voyez Hist. litterar. Angliæ, vol. 3, n° 15, et Commerc. litterar. Norimberg. 1732, hebd. 50).

Mais il y a surtout deux hommes dont il est bien à regretter que les promesses n’aient pas été tenues. Le premier est Coray ; il suffit de dire que l’Europe savante ne jugeait personne plus capable que lui de remplir une pareille tâche. Le second est M. Dietz, jeune mé-