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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/570

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appendice à l’introduction.

Le 1er volume est de 1781, le 2e de 1784, le 3e de 1785, et le 4e de 1792.

Cette traduction est très estimée en Allemagne ; quoique conduite assez près de sa fin, elle est malheureusement restée inachevée. Elle est enrichie de notes fort savantes sur différents points et notamment sur l’ancienne matière médicale. Grimm, en étudiant son auteur pour en donner une explication qui le satisfît et qui satisfît le public, avait eu occasion de reconnaître combien il était nécessaire, mais en même temps combien il était difficile de travailler le texte, tout en travaillant la traduction. Il dit dans sa Préface : « Une revue générale et critique des nombreux manuscrits d’Hippocrate manque, et l’on ne sait lequel présente le texte le plus pur, et exige le moins de restaurations faites avec le secours des autres. Le manuscrit et l’imprimé d’Asulan (Alde), bien qu’ils soient un des plus suivis et qu’ils servent de base aux corrections, n’ont pas cependant, cela est aujourd’hui prouvé, cet avantage par dessus les autres textes. Je doute aussi que l’on soit près d’arriver à ce but demandé par la critique ; car il n’y a qu’un petit nombre d’hommes qui songent à cet auteur, et ceux-là, pour la plupart, vivent loin des grandes bibliothèques et sont dépourvus des moyens nécessaires. Ajoutons que corriger tous les livres qui portent le nom d’Hippocrate, dépasse les forces d’un seul homme. Ainsi, à l’égard de l’étude critique du texte, Hippocrate est réellement en arrière de beaucoup d’autres anciens auteurs. »


Traduction des œuvres médicales d’Hippocrate sur le texte grec de Foes. Toulouse, 1801, 4 vol. in-8o.

Gardeil (c’est l’auteur de cette traduction) s’est servi du texte de Foes ; sa traduction ne va par conséquent pas au delà des mérites de ce texte, que j’ai apprécié. Elle est aussi tout-à-fait dépourvue du style et du coloris qui sont remarquables dans quelques-uns des livres hippocratiques. Néanmoins, elle est certainement préférable aux traductions latines qui l’ont précédée.


Fondation de la doctrine d’Hippocrate d’après le texte, par M. le Chevalier de Mercy. Paris 1812 et années suivantes.