Aller au contenu

Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/633

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
615
de l’ancienne médecine.

jour, le fait enfler et excite une chaleur excessive et un sentiment de brûlure ; et si on y porte souvent la main et que le flux persiste long-temps, la partie, quoique sèche et peu charnue, s’excorie. L’inflammation du nez s’apaise, non pas tant que dure le catarrhe et que la phlegmasie existe, mais quand l’humeur devient plus épaisse, moins âcre, et quand, par la coction, elle se mêle davantage au liquide primitif ; alors seulement l'inflammation cesse. Ceux au contraire chez qui le mal est produit manifestement par la seule qualité froide sans le concours d’aucune autre chose, en sont tous délivrés par le passage même du froid au chaud, et le retour du chaud au froid, lesquels succèdent promptement l’un à l’autre et n’ont besoin d’aucune coction ; mais tout ce que je dis être produit