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Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 1.djvu/632

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de l’ancienne médecine

τε και’εσόυ.εΟα. Τούτο asv, δσοισιν âv ήμεων κο’ρυζα εγνένν)ται και ^ευμα κινηθΐ ; oik τιον ^ ^ινε’ων, τοΖτο ως πολύ δριιχυτερον του προ’τερον γινοαένου τε και ιο’ντος εκ των ^ ρινε’οίν καθ’έκά^ττην ήυ.ε’ρην,’και οΐδέειν αέν ποι-’ει την ^ϊνα, * και ςυγκαίει Οεραγ ; ν τε και διάπυρον εσ/άτως ην δε την « /είρα προσφεργ, ς και ττλείω * χρο’νον παρέτ), κα βεςελκοΰται το χωρίον, ασαρκο’ν τε και σκληρον εο’ν. Παύεται δε πως τό’° γε καΰμα εκ της (ίίΐνος, ού/ όταν το ρεΰμα γίνηται και ή φλεγαονή εν ; * ίχ)νλ* έπειδαν πα/υτερο’ν τε και ήσσον δριμύ » ^έη πέπον τε και αεμιγαένον μδίλλον τω προ’τερον γινομένω, " τότ’ηδη και το καύμα πεπαυται •’^ αλλ’οίσι δε υπό’*ψύχεος φανερως « υτέου μουνου γίνεται^ μηδενός άλλου ξυμπαραγενομένου,’^ πασιν αϋτη ή απαλλαγή, ί/. μεν της ψύςιος διαθερμανΟηναι,’7 εκ δε του καύματος διαψυχθηναι, και ταύτα τα/ε’ο^ς παραγίνεται και’* πε’ψιος ού-


2253. •][ενου.ε8α 2141. γινομεθα vulg. et al. codd. — ^* μεν ^àp 2253. τ, αών 2253. ενγέν/, ται 2233. —’ρινών 22 33.ώς το π&λύ 2253. — * ρινών 2233. τ, μεραν 2253, —’καί deest in cod. S. ap. Foes. — ^ συγ/.αίειν 2142, 2255, 2145, 2143, 2144. —συ/καίει 2233.συγ/.αίει omnes. —’Zvinger semble lire autrement ce passage ; il ôle le point après εσχάτως, eiTace Bï après rv, et met riv Sk καί πλείω χρ. Cela change le sens, et veut dire que le nez paraît chaud si on y porte la main. Aucun manuscrit à ma connaissance n’autorise celte traduction ; et le sens de la leçon générale me paraît préférable. — * X ? ^ « ’w 2143.παρίί omnes. — 9 έςογ/.οϋται 2141, et in margine 22 55. —’^ γε cm. 22 53.r, omnes. — — » 2253.ρε’γ ; om. vulg. et al. codd.και —ί, κ. μ. 223 3.-77c77cu.u.î’vgv pro πί’-ΐτον 2143. — « το Sk r, Sr, 2253. — » άλ). « σι vulg, et omnes codd. —’ » ψύχεως2253.-ψύξεοί 2255.αύτοϋ omnes. —’^ ρ.ο’νου omnes. —(τυαπαρ. 2253. —’δ Sic 2143, 2141, 2145, 2144, 2142, 2140. πάσ-.ν Bk αυττ. ri vulg. πάσι Bk τά αυτή 2253. —’7 èx ί. τ. κ. 5ια. om. 2149, 2255, 2143, 2141, 2145, 2142, 2144. —’ » 7 : εψίως2253.Comme j’ai changé plus haut άλλοισι en άλλ’cici sans l’autorité d’aucun manuscrit, il m’importe d’exposerles motifs qui m’ont décidé. Je vais montrer d’abord que la phrase, telle qu’elle est dans les imprimés, est embarrassante. Foes et tous les autres ont : âJXc.ax Bk ύπο V’-’"/. ? φανερώ ; αύτοϋ μονού γίνεται, μΐόενο ; « /7.ςυ ξυμτνχρα, γινομε’νου • —ασιν ίέ αυττ, τ, άπα/Λαγτ, κτλ, II traduit : Quibusdam vero ex sola frigiditate et nullius alterius accessione hic affectu » plenè excilatur : qui omnes liberantur, si ex frigore quidem percalescant, ex ardore vero perfrigescant. Le mol omnes fait ici amphibologie. Si l’auteur grec dit que la qualité froide peut chez d’autres produire, par elle seule, le coryza, comment ajouterait-il que chez tous le chaud guérit le froid, et le froid le chaud sans autre secours ? Évidemment il y a là contradiction avec le raisonnement général d’Hippocrate. Suivant ce raisonnement, le froid ne guérit le chaud et vice versa, que lorsque ces qualités élémentaires ont agi seules et sans mélange ; mais, toutes les fois qu’elles n’ont pas agi seules, la guérison ne s’obtient plus que par la coction ; et la meilleure preuve, dit Hippocrate, que les maladies fébriles ne dépendent pas de la qualité froide ou de la qualité chaude, c’est qu’elles ont besoin, pour arriver à leur solution, d’un long temps, pendant lequel elles subissent des modifications diverses. Hippocrate n’a donc pas pu dire que chez tous la guérison se fait par la mutation du froid en chaud, et du chaud en froid. Πάσιν exige que l’on lise ά>λ’οισι au lieu de ά>Λοισι, ou bien H faudrait que πασιν représentât uniquement άλλοισι, construction possible, mais obscure. Cela est d’autant plus certain qu’un peu plus loin (p. 61 8), Hippocrate dit : i/Acm. crt ά —i αΰτ-’/, ς ττς ôsp u.•^ ; ειλικρινείς r, ψύξιος γίνηται, καΐ jj.r, υ.ζ-ίγγ άλλ•/ ;  ; δ’υνάυ.ΐ’^ς u.r.^iu.ir.ç, ούτω παύοιτ’άν, όταν (αεταβάλ).γ ; εκ, του ψυχρού ές το θεραόν, καί έκ τοϋ θερρ.οϋ ες τί ψυχρο’ν : tout ce qui provient du chaud pur ou du froid pur, et ne participe à aucune autre qualité, pourra cesser, en passant du froid au chaud, et du chaud au froid. Rapprochant ces dernières lignes de la phrase que j’examine en ce moment, et remarquant qu’elle a ces mots, i/. 8ï του καύαατοί δΊαψυχθνίναι, j’ai incliné à croire qu’il y manquait quelque chose, par exemple ri θεΐ[Λοϋ après οανΕοώς, de sorte qu’elle signifierait : mais ceux chez qui cela arrive par le froid seul ou par le chaud seul, sans le concours d’aucune autre chose, en sont tous délivrés par le passage même du froid au chaud, et du chaud au froid. J’aurais même fait cette addition, si je n’étais convaincu que le » corrections ne sont permises que dans les cas d’évidence ou d’indispensable nécessité. Celle de άλλοισι en à»’ οίσι me parait également évidente et nécessaire pour éviter une amphibologie que jusqu’à présent les éditeurs n’ont pas paru soupçonner dans cette phrase difficile, telle qu’ils l’ont imprimée.