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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/202

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monument était béni par M. Lacroix, aumônier du transport de l’État le Finistère.[1]

153. En février, parut un arrêté concernant le maintien du boisement : 1° sur les pentes de 45 degrés ; 2° des pentes d’encaissement des principaux cirques de l’île ; 3° sur les bords des rivières, autour des sources, mares, bassins, à la distance de 10 mètres. Le même arrêté aurait pu comprendre le reboisement des pentes lavées qui avoisinent les forêts ; leur retour à la végétation primitive s’impose d’urgence, soit par mesure de salubrité, soit pour entretenir les ressources du combustible monté à un prix exorbitant.

154. Le service de l’Hôpital thermal accorda aux habitants de Salazie la faculté de prendre à la pharmacie les médicaments au prix de facture, augmenté de 10 %o ; cette faveur était d’autant plus appréciable que les familles d’Hell-Bourg et de Saint-Martin ne perdaient pas moins d’une journée pour faire venir leurs médicaments de Saint-André.

155. Création de plusieurs écoles primaires à Saint-Paul, à Salazie, à la Plaine des Palmistes et en divers autres lieux. À cette époque, le mouvement des créations scolaires prit un développement qui atteignit les sections principales des communes et même les hameaux.

  1. À quelques kilomètres au-dessous du sommet, un grand nombre de tertres avertissent les voyageurs du danger dont le froid et la brume les menacent. Les malheureux qui gisent en cet endroit avaient cru faire halte pour se délasser ; au lieu d’un repos passager, ils ont trouvé un engourdissement général suivi de la mort.