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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/212

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Avant 1840, la question des monnaies avait, à des époques diverses, occupé l’Administration, tant pour l’admission en cours des pièces provenant des pays avec lesquels la Colonie était en relation, que pour fixer la valeur conventionnelle, des dites pièces. Depuis l’application aux monnaies du système légal des poids et mesures, la Réunion avait dû suivre, quant aux pièces françaises, les modifications que la Métropole jugeait à propos d’introduire dans les pièces en circulation, mais elle restait maîtresse dans l’emploi des monnaies étrangères. Le décret du 5 mai, n’admettant que la monnaie française, fit disparaître d’un seul coup toutes les pièces italiennes, suisses, espagnoles, américaines, les pièces en or de la Chine et les roupies de l’Inde. On commença par ces dernières ; les pièces autrichiennes, dites K/véguen, ne furent remboursées que plus tard, sur l’avis du Conseil général.

La prime sur les traites, tomba promptement de 17 1/2 à 10 pour cent, puis à 7, et enfin au taux de 3 1/2 à vue et de 2 1/2 pour 90 jours.

185. Après une durée de 11 ans, les concours, entre les écoles primaires, dus à l’initiative de M. Drouhet, furent remplacés par le certificat d’études, le 14 juillet 1879 ; mais on ne commença à en délivrer que deux ans plus tard.

186. En septembre 1879, le Conseil municipal de Saint-Pierre crut être en mesure de rendre ses séances publiques ; ce droit n’étant applicable qu’aux réunions du Conseil général, l’administration refusa de sanctionner la délibération.

187. Le 15 novembre on reçut la nouvelle de