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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/64

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cialement des terrains. Les pas géométriques paraissent avoir existé dès l’origine de la colonisation ; ils avaient été l’objet de discussions en 1737 et même d’une ordonnance sous forme dubitative, aussi l’application n’en fut pas exigée ; mais en 1754, le conseil en régularisa le droit ; leur existence était définitivement établie.[1]

Toutefois les concessions à venir furent fixées à 312 arpents pour un habitant ; le double était accordé à un employé de la Compagnie. L’arpent dont il s’agit représente 42 ares 20 centiares (1754.)

Chaque lods de concession ou de vente devait payer un cens à la Compagnie ; cette redevance presque seigneuriale consistait à livrer annuellement 16 poules ou chapons. Il fut établi, en outre, que la corvée comprendrait deux journées de chaque noir à partir de 15 ans.

29. C’est sous le gouvernement de M. Brenier que naquirent les deux poètes, Évariste de Parny et Antoine Bertin ; celui-ci vit le jour à Sainte-Suzanne, le 10 octobre 1752, l’autre à l’Hermitage, le 6 février 1753.

Jean-Baptiste Bouvet — 1750 à 1782 et 1756 à 1763.

30. De Lozier Bouvet partit de Lorient sur un des vaisseaux de la Compagnie ; à son arrivée à l’île de France, le Gouverneur général, Barthéle-

  1. Les pas géométriques sont de 80 mètres, environ, à partir du point où s’arrêtent les plus hautes marées.