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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/78

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un plaiſir inexprimable, je le ſerrai dans mes bras de toutes mes forces, en lui diſant d’une voix entre-coupée : courage, mon cher milord, allons doucement. Ah ! ah ! mon petit roi, vîte, vîte, vi-î-î-îte, ah, je meurs ! À l’inſtant je me ſentis inondée du fou... de mon milord qui fit une ſi ample déchar.. que je crus que la potion des douze meilleurs étalons de Normandie raſſemblés, n’auroit été qu’une foible idée en comparaiſon du volume prodigieux de liqueur qu’il venoit de répandre. Nous en tombâmes enfin évanouis reſtant dans une