l’outre par tes paroles exagérées. Quand il t’aura
enfin délivré des soins de cette longue servitude, et
que, bien éveillé, tu auras entendu : Ulyssès est héritier du quart ! dis : « Dama, mon compagnon, n’est-il plus ! Où trouverai-je un si brave et
si fidèle ami ? » Réponds des mots entrecoupés, et,
pour peu que tu le puisses, pleure : cela cache la
joie que trahit le visage. Bâtis sans parcimonie le
tombeau qu’on t’a confié : de belles funérailles sont
louées par les voisins. Si quelque vieux cohéritier
tousse, dis-lui que s’il veut acheter, sur ta part,
une terre ou une maison, tu la lui céderas avec
joie pour un rien. Mais l’impérieuse Proserpina
m’entraîne. Vis et porte-toi bien.
Ceci était dans mes vœux : un champ de non