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Page:Hume - Œuvres philosophiques, tome 1, 1788.djvu/48

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Préface.

constant qu’ils se sont inscrits en faux contre la plupart, & en ont manifesté la supercherie.

2. Il insiste sur les attestations des Curés de Paris ; mais il n’ajoute pas qu’on a prouvé depuis, que les mêmes faits qu’ils attestoient, avoient été forgés.

3. Il dit que le parti Moliniste n’a tenté de décréditer qu’un seul de ces miracles, savoir celui qui avoit été opéré sur la personne de la Dlle. le Franc, & qu’encore toute la procédure avoit été irrégulière. Cela est faux. On a fait à la vérité des recherches particulières au sujet de ce miracle, parce que c’étoit le premier ; mais sa fausseté a été évidemment prouvée par la déposition de quarante témoins, qui l’ont confirmée de leur serment.

4. Il parle de livre de M. de Montgeron; mais il passe sous silence la solide réfutation qui s’en trouve dans l’ouvrage de M. Des Vœux. Il ne dit pas non plus que M. de Montgeron lui-même n’a essayé de justifier que cinq des vingt-deux miracles