confrérie des marchands allemands résidant à Venise. Il était placé sur le maître-autel de la petite église qui avoisine la maison Germaine à Venise ; et plus tard, quand l’empereur Rodolphe en voulut faire l’acquisition, il fut obligé de le payer à l’église sept à huit fois ce qu’il avait coûté. Par les ordres de l’Empereur le tableau fut transporté, à dos de soldats, de Venise à Prague, pour éviter tous les accidents qui pouvaient arriver au Saint Barthélemi par un autre moyen de transport.
Dans une autre lettre, adressée encore a son ami, Albert se livre assez gaiement à son esprit observateur ; le caractère italien n’a jamais été mieux observé ni mieux décrit ; et j’imagine que depuis il a peu changé.
« Plût à Dieu que vous fussiez ici, Bilibab ! C’est qu’il y a des hommes charmants parmi les Italiens ; ils sont venus à moi tout de suite, et chaque jour ils s’attachent à moi