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Page:Jarry - L'amour absolu, 1899.djvu/30

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C’est une sale rosse, je te dis.

Mais elle t’aime bien.

Après, elle n’osait plus regarder de ton côté.

Mais elle s’oriente toujours au plus laid.

— Et toi ?

— Moi, je suis ta volonté.

Fais de moi ce que tu veux.

L’autre n’en saura rien.

— Il est vrai que tu es plus belle que sera l’autre à ton réveil.

Mais, à son réveil ?

— Sa chair gardera peut-être le souvenir…

Il ne faut pas !

Elle ne te pardonnerait jamais.

Si elle savait que nous la trompons, elle s’en irait sur la pointe des pieds.

— Tu peux la décider à rester. Et lui

dire en même temps que je lui défends

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