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Page:Jarry - L'amour absolu, 1899.djvu/31

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les blagues grotesques avec des douaniers…

Mais comment faire pour les lui défendre ?

— Tes défenses, par mon intermédiaire, sont à bien courte échéance.

Je peux t’avertir de ce qu’elle fait, et nous aviserons.

Mais qu’elle ne le sache jamais.

— Traité conclu… Que fais-tu donc ? Qu’est-ce que tu veux ?

— Ma récompense. Embrasse-moi. Et… pourquoi n’es-tu pas mon amant tout à fait, comme de l’autre ?

— Qu’est-ce qu’elle dirait ? Mais je t’ordonne de t’imaginer que je le suis…

Eh ! assez ! L’autre croirait que c’est arrivé. Et maintenant, ma petite Miriam, Myrrhe plutôt, toi qui es morte, ressuscite à la vie des notaires.

— Je ne veux pas !

— Réveille-toi ! Pas quoi ? dis-le encore ?

— Pas… pas…

… Papillon.

— 25 —