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Page:Jarry - L'amour absolu, 1899.djvu/44

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en tapant à bruit d’os sur les doigts avec le manche blanc de son coupe-papier, tremblant à périodes isochrones à la vibration de sa lame), elle le rejetait derrière sa chaire parmi les cahiers déchirés, coin qu’elle appelait (Emmanuel reconstruit plus tard le terme) le capharnaüm.

Il entendit, à cette première date, coffre à diorne, ce qui lui parut toujours plus clair, plus précis et plus somptueux.

Il connut vite le diornis et l’épiornis, par des gravures.

Il ne garda d’autre habitude de cette année scolaire que la manie, imitative, des coupe-papier de bois, qu’il qualifiait plus abstraitement couteaux.

Il se les faisait découper par le notaire et les ornait et perfectionnait lui-même, sans doute à

l’image de la scie créatrice, vorace

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