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Page:Jarry - L'amour absolu, 1899.djvu/47

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Au centre de parcs, sur des coteaux.

Les coteaux cultivés et la vallée vers la mer étaient, classiquement, semblables à un pantalon de velours de travail, vernicolorement rapiécé, lequel, pour montrer ses pièces, aurait fait le chêne-fourchu.

Au fond de la fourche, le bois des châtaigniers qui voilent leurs racines de fougères.

Varia ne rencontra, dans son chemin descendant, que des plantes et ses bêtes.

Toutes redoutables.

Sur le plateau, avant le versant, les janiques dont les fleurs d’or sont montées, pierre pour métal, en épingles d’émeraude.

Les genêts plus bénins, mais artificiellement fortifiés d’abeilles.

Les épines émoussées par le soleil renouvelées par les grandes lances des feux aux cendres d’engrais.

Les cloportes méticuleusement cuirassés.

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