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Page:Jarry - L'amour absolu, 1899.djvu/61

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Le phallus d’or d’un saucisson de foie gras.

Et comme l’abri du douanier manque de table, il déplie par terre, pour y situer sa faune, le déluge desséché d’une vieille carte géographique.

Il ne voit pas que Varia a peur des loups.

Et pourtant, c’est avec eux qu’il voit.

Il a perçu l’entrée de la bête fine au gîte de pierre.

Il le lui juge bien plus naturel et mieux seyant qu’une maison.

Ils font la dînette d’abord, assis côte à côte sur le varech.

Ils ne peuvent pas se lever, l’aigrette de la toque de Varia décroche un tas de petites bêtes du toit bas, dans ce qu’ils mangent.

Monsieur Dieu a obscure conscience

que sa tête-de-loup à lui est de celles

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