malades, parce que le bourgeois n’est pas assez instruit pour étudier le corps et que le savant l’est trop — de l’histologie cérébrale — pour étudier l’âme.
Entre le savant et le bourgeois, même comparaison si l’on veut qu’entre l’esprit simple et l’homme de génie. Le savant est l’homme de génie de l’analyse (nous n’oublions pas l’esprit synthétique, dit-on, de Cl. Bernard, etc., mais toute science est plus analyse qu’une littérature, n’est-ce pas ?) parce qu’il sait, s’il ne la fait, qu’il y a une synthèse possible. Il omet toujours le principe de synthèse, qui est ce que nous appelons Dieu, principe vivant auquel ramène peut-être sans le savoir la théorie des idées-forces. Le bourgeois n’est pas capable de comprendre le principe de synthèse et le cherche tout de même — en analysant. Les résultats sont identiques.