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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/167

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plus long qu’il avait toujours le mal de mer en chemin de fer.

Ensuite, on arrivait dans des cercles sacrés de pierre grise, et tout le monde montait à genoux des marches douloureuses, jusqu’au sommet d’un triangle de granit ; et il jouait debout parmi, parce qu’il était tout petit enfant.

Et il y avait au pied de l’escalier, sur une route droite, des fossés avec des mares et des grenouilles bleues, et Sengle aimait beaucoup les mares, parce qu’on ne sait jamais les bêtes qu’on y trouvera, ni même, avec le tarissement solaire, si l’on retrouvera des mares ou les mêmes mares, et on croit toujours les avoir rêvées.

La première impression d’amour de Sengle fut de vagues fuyantes devant sa course.

Il y avait de l’eau aussi, mais sans