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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/170

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Autour du trou du champ des os des martyrs

Tâte avec sa lanterne au bout d’une corde.


Sur les flots de carmin, le vent souffle en cor.

La licorne de mer par la lande oscille.

L’ombre des spectres d’os, que la lune apporte,

Chasse de leur acier la martre et l’hermine.

Contre le chêne à forme humaine, elle a ri,

En mangeant le bruit des hannetons, C’havann,

Et s’ébouriffe, oursin, loin sur un rocher.

Le voyageur marchant sur son ombre écrit.

Sans attendre que le ciel marque minuit
Sous le batail de plumes la pierre sonne.

Et on le remmena à pied jusqu’à des