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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/252

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son atmosphère violette, comme un monde dévoyé.

Sengle n’écoutait plus les propos affolés, son regard se fixait comme celui de l’homme à l’arbre, lequel, tenant son bâton par le milieu, le laissait lentement tourner, presque vertical, génératrice de deux cônes superposés opposés par le sommet, du fluide hors-naturel des halos des corps. Un Xipéhuz naissait debout et lumineux, et l’homme des bois parla génialement dans l’air visqueux, avec trois cents ans entre chacune de ses paroles, et Sengle écoutait dans l’éternité.

l’homme des bois

« J’ai vu un brouillard d’enfer… Oh ! je suffoque, oh ! que c’est joli… oh ! comme ça se tient ! Ô le centre. Et là, c’est une molécule. Le centre, c’est mer-