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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/264

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L’homme des bois, sa crise décroissant, redevient l’Allemand philosophe Herreb. Il déploie d’un coin qu’il ornait un drapeau français, plissé derrière sa tête, et crie :

« Vive Félix Faure ! Vive la République ! »

Nosocome reprend le drapeau, en roule deux tiers, se ceint du troisième et s’écrie :

« Voici les Anglais !

— Si on brûlait le drapeau ? dit Sengle.

— Le drapeau est éternel parce que c’est la patrie, dit Pyast.

— Ça évite la peine de le brûler, » pensa Sengle.

On découvre et allume une lanterne en papier rayé tricolore.

« La lanterne, dit Pyast, est un trou lumineux avec un drapeau autour. »

On l’accroche au bout de la hampe