Aller au contenu

Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tinctes montait d’un flamboyant soupirail, bouche de l’alleluia de toute la foule bretonne d’un pèlerinage, ou truchement du bruit qu’entendit sur la mer putréfiée Samuel Taylor Coleridge, autour des esprits célestes :

… De doux sons sortent très lents de leur bouche.


Autour d’eux quelque temps chaque doux son flottait ;

Puis il montait
Comme une plante
Vers les soleils.

Puis des soleils redescendaient des sons pareils,

Tantôt mêlés, tantôt tout seuls, en chute lente.


Parfois

Tombait du ciel comme un chant d’alouette ;

Parfois
La mer muette