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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/44

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Se peuplait du gazouillis des oiseaux des bois.


Ou c’était une flûte solitaire
Ou le concert de tous les instruments connus,
Ou le chant de mystère
D’un ange ouï par les silences continus
Du ciel et de la terre.

Et Sengle resta très longtemps à écouter le cuisinier filtrant le café matinal à travers une chanson obscène.

Sous la lune, le cadran écrivit d’une grimace muette : quatre heures.

Sengle remonta vers la chambre de son peloton, ou vers une quelconque entre la multitude des portes et des étages tout pareils, et vit dans plusieurs, à la place d’où il était parti, des corps uniformes au sien, peu en relief sur le plat des lits. Comme il retrouvait sa vraie couche, un son bondissant courut