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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/47

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pour repartir. Il serait tout de même plus militairement poli, pense Sengle, de mettre pied à terre, et de s’appuyer seulement du coude sur la bicyclette, car voici le général qui est en face et présente son sabre, les tambours qui battent aux champs, tous ces pauvres bougres ont gardé le sac au dos et présentent les armes…

Autre coup de sifflet. Par le flanc droit. Marche.

Sengle endormi et assourdi roule monotone, comme un écureuil dans la rotation de sa cage tourne une serinette, derrière la clique, devant la musique qui le talonne, essuyant la boue aux fesses des précédents tambours.


Le soir, le sergent :

« Vous en avez un toupet, vous ; vous n’avez pas salué le drapeau.