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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/48

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— Le drapeau ? dit Sengle. Je ne l’ai pas fait par bravade. Saluer le drapeau, ça ne me serait pas venu à l’esprit. Et puis, j’étais très occupé à regarder saluer les autres.

— Le général compris. Pourvu qu’il ne vous flanque pas trente jours de prison. »

Le lendemain, au rapport :

« Quinze jours de prison aux soldats Mathurin, Kerlevezou et Gautier, qui, étant dans la chambre, derrière les carreaux, ne se sont pas découverts quand on a sonné au drapeau dans la cour du quartier. »

C’est tout.