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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/50

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lui, de ses vers (il en avait fait), avec cette épigraphe bizarre :


« Le meunier des noces avait perdu son petit-fils. Il monte à l’échelle. Il met un clou à la porte. À l’araignée : « Et maintenant toi, la Clou-en-Croix, file ton mur. »

« Pastorale
« L’espoir des prés et le sourire du ciel calme

Regardent vibrer l’air aux trilles du gazon.
Un ormeau céladon évente de sa palme
Le soleil altéré qui sue à l’horizon.


« Frisant sur les chapeaux les rubans pendeloques

Le vent rougeoie et rit à l’araignée en deuil

Tirebouchonnant aux nuques les lourdes coques

Des manteaux d’arlequin à la scène du seuil.