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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/59

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viii
selon une trajectoire

Le matin ils eurent ordre d’ôter le pantalon de treillis qui couvrait leur pantalon rouge, d’astiquer les boutons des capotes no 3, retroussées, et dont le pan gauche retenait la baïonnette. Ils agrafèrent deux cartouchières et une giberne aux bretelles de suspension, et les sergents, ayant fait passer des ficelles par deux hommes dans les canons des lebels, vérifièrent l’éclat de la double spire. Puis, on cria : En bas ! l’adjudant les mit sur un rang, baïonnette au