Aller au contenu

Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

et un ciboire de bois semblable à un coquetier se musse près du tronc à la manière des oiseaux de nuit, à la chasse. Le hammerless qu’on tient sous le bras, comme les soldats ne font qu’après qu’un uniforme est mort, et qui porte infaillible, parce qu’épaulé librement. Ce bruit de bateaux-lavoirs, l’école des tambours « papa, maman », derrière les haies, comme on pisse. Le pont et les rails symétriques vers Paris et vers la mer.

La descente sur les rochers qui sont une route où la bicyclette vibrait dans ses fourches, avec la peur d’une charrette obstruant en bas, et la route comme une piste vers les villages et les rivières. La ferme à la girouette extraordinaire, un pal à travers un cœur percé et le dragon chinois tournant après sa queue. La mare squameuse de lentilles, d’où glougloutent les bulles des dytiques