Aller au contenu

Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sous Frédéric II. Il y a peut-être un effet moral, de culs de bouteille sur un mur, pour fiche le trac aux cavaliers et que vous osiez rester. Mais, quand vous n’avez plus de cartouches, que vous avez fait des feux à toutes les distances, depuis deux mille jusqu’à cent mètres, il est plus pratique de jeter là fusil et baïonnette et de vous tirer… Vous avez compris, sergents ? Commençons : colonne… »


Sengle, après avoir dormi tout à fait, rêvait lucidement. L’après-midi, il lirait quelque bouquin, pendant que son brosseur astiquerait ; il ferait boire le caporal, sortirait à cinq heures, permission de vingt-quatre heures en poche. Sa valise était faite en ville, à six heures le train repasserait, vers Paris, le long du champ de manœuvres et de l’école des tambours. À Paris, redevenu