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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/92

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ii
choir

Les hommes sont en tenue de treillis, le bourgeron enfoncé dans la culotte, une ceinture dessus, des bâtons sur l’épaule droite, courant vers la nouvelle caserne. Sengle est joyeux d’échapper à l’exercice armé, il se croira revenu au gymnase de collège, maquillé une fois l’an en salle de distribution de prix, des oriflammes voilant sa barre fixe en frêne poli avec le cœur d’acier, les anneaux cliquetant l’un contre l’autre, le trapèze aux bouts de cuivre, la sciure où l’on