Aller au contenu

Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

une phrase de Sengle qu’il ne comprit pas :

« C’est une supériorité que l’infériorité dans les exercices militaires, et il faut avoir un cerveau et des nerfs pour trembler dans des phobies. »

D’ailleurs, à un coup de sifflet de l’adjudant, on changea d’appareils et l’on vint vers le portique, exécuter divers mouvements aux trapèzes et anneaux. Sengle remarqua que les mouvements de grande force, qu’il savait, n’étaient pas commandés par les caporaux, qui les ignoraient ou ne les pouvaient ; et il apprit plus tard que la théorie ne les prévoyait pas.

Puis on monta le long d’agrès. Au haut de la corde lisse, Sengle perçut très nette la voix du caporal chuchotant à un homme :

« Comment fera-t-il, ayant eu le trac sur la poutre ronde, quand on lui com-