Page:Jaurès - Histoire socialiste, VI.djvu/375

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dès lors, Napoléon n’avait rien à ménager, et, en présence de l’opinion publique bâillonnée, du Parlement esclave, il pouvait impunément se lancer dans une nouvelle aventure. On entra en campagne.


(D’après un document de la Bibliothèque Nationale.)


Bien que nous ne fassions point ici une histoire militaire (trop d’historiens n’ont entendu dans ces années terribles du premier Empire que le bruit de la fusillade et les grondements des canons), nous ne pouvons nous dispenser d’indiquer sommairement les grandes lignes de la guerre d’Autriche.

Napoléon avait eu le temps de faire venir d’Espagne les officiers et les