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Page:Joliet - Les Pseudonymes du jour, 1884.djvu/20

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Après une première publication dans la Petite Revue (1865), Gustave Bourdin me proposa de donner cette série dans le Figaro. Je réunis alors mes matériaux entassés pêle-mêle, en leur faisant subir un premier classement alphabétique par divisions de chapitres :

Dominos féminins. — Hommes de lettres. — Pavillons neutres. — Journaux étrangers. — Peintres, Dessinateurs et Sculpteurs. — Compositeurs et Musiciens. — Comédiens.

Cette seconde publication, classée, augmentée et épurée, me permit de me rendre compte de l’ensemble de mes recherches et des communications que j’avais fondues dans mon travail. En même temps, j’eus encore l’occasion de faire disparaître quelques erreurs de détail et de recueillir de nouveaux pseudonymes et d’intéressantes informations. En tête des séries du Figaro on lisait la note suivante :

« Ceci est un travail de curiosité littéraire. »

« Il fut un temps où les journaux représentaient une idée commune, un drapeau sous lequel les journalistes étaient groupés autour du rédacteur en chef, comme des soldats disciplinés obéissant au mot d’ordre de leur général. À part les anciens, qui pourrait aujourd’hui rappeler les noms des simples soldats ? Personne ne signait.

« La loi nouvelle, en exigeant la signature de tous