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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/110

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seconde par on a

qui est l’équation même proposée.

De là il s’ensuit donc que l’équation dont il s’agit sera aussi une intégrale complète du premier ordre, et même on y pourra pour plus de simplicité supposer égale à zéro une quelconque des trois arbitraires qu’elle renferme.

On aura donc de cette manière cette nouvelle intégrale complète

d’où l’on tirera aussi une nouvelle intégrale générale du premier ordre, laquelle sera

Au moyen de cette intégrale et de la précédente on pourra avoir sur-le-champ l’intégrale générale finie ; car multipliant la dernière par et l’ajoutant à la première on aura

et étant deux fonctions arbitraires de

70. Nous nous dispenserons d’examiner les équations à différences partielles des ordres plus élevés, comme aussi celles où il y aurait plus de trois variables ; l’application des principes que nous venons d’établir à ces sortes d’équations ne doit pas être difficile à présent, et d’ailleurs ce Mémoire n’est déjà que trop long.


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