Aller au contenu

Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/222

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Cette formule va à l’infini ; mais comme il faut que lorsque on ait quels que soient et pourvu qu’ils ne soient pas nuls à la fois, il est facile de voir que tous les termes de la forme dans lesquels sera négatif, devront nécessairement être nuls ; de sorte que la formule deviendra finie, et qu’elle ne devra être poussée que jusqu’aux termes, inclusivement, qui seront affectés du coefficient

Ainsi donc on n’aura plus que des termes de la forme sera toujours positif, mais où pourra devenir négatif. Pour connaître les valeurs de lorsque est négatif, je fais dans la formule générale ci-dessus auquel cas la valeur de doit être égale à celle de du no 49 en changeant en et en et comme cette égalité doit avoir lieu quels que soient et j’en déduis aisément, par la comparaison des termes affectés des mêmes coefficients ces égalités

et ainsi ce suite ; d’où l’on tire successivement, à cause de

de sorte qu’on aura, en général,

lorsque sera zéro ou négatif, étant positif ou zéro.

On peut d’ailleurs se convaincre à priori que doit être égal à lorsque est négatif ; car, en supposant positif, cette quantité exprime le sort du joueur, lorsqu’il lui reste encore coups à jouer, et qu’il doit encore amener l’un des événements fois ; or, si devient négatif, il est visible que l’on aura le sort du joueur lorsqu’il a déjà amené l’événement