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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/397

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donc

et, substituant dans l’équation on aura

Qu’on fasse donc, pour satisfaire à cette équation,

on aura

et il viendra l’équation

qui est semblable à la proposée. Cette dernière équation étant résolue si elle peut l’être, on aura dans la proposée

savoir

d’où l’on voit que sera toujours nécessairement plus grand que chacun des nombres

Connaissant donc une solution en entiers de toute équation de la forme

on pourra par ces formules en déduire une nouvelle solution en nombres plus grands, et ainsi de suite ; mais on n’est pas assuré de trouver par ce moyen toutes les solutions possibles en nombres entiers ; car les suppositions que nous avons faites pour ramener l’équation

à l’équation

sont simplement possibles, mais ne sont pas absolument nécessaires.

Au reste la méthode la plus simple et la plus générale pour résoudre ces sortes d’égalités est peut-être celle des facteurs, que j’ai exposée dans