Aller au contenu

Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/406

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

3. La fonction (1) est telle que, si l’on augmente à la fois les quantités d’une même quantité quelconque cette quantité disparaît d’elle-même et la fonction demeure la même qu’auparavant il en est de même si l’on augmente à la fois les quantités d’une quantité quelconque et les quantités d’une quantité aussi quelconque Donc, si l’on suppose que les quantités soient infiniment petites, et que, dans la différentielle de on fasse

il faudra que cette différentielle soit nulle indépendamment des valeurs de et que par conséquent les coefficients de ces trois quantités soient nuls chacun en particulier ; d’où il est aisé de conclure que la somme des coefficients de dans la différentielle de doit être nulle, ainsi que la somme des coefficients de et celle des coefficients de dans la même différentielle ; ce qui donne ces trois équations

4. Si dans les trois équations qu’on vient de trouver on substitue à la place des quantités leurs valeurs tirées des équations du no 2, on aura ces trois équations-ci

qui renferment la propriété connue du centre de gravité.