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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/500

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2. En intégrant les équations précédentes, on aura les valeurs de pour un temps quelconque ; ces valeurs sont assez connues et l’on sait que dans les orbites fort allongées, comme celles des Comètes, il est impossible de les exprimer directement en fonction de mais lorsqu’on ne les demande que pour un intervalle de temps peu considérable, on peut toujours les réduire en suites infinies d’autant plus convergentes que cet intervalle sera plus petit ; et dans ce cas on peut même se passer d’intégration, et parvenir au but par de simples différentiations réitérées.

En effet, en regardant comme des fonctions de et supposant que y devienne étant un angle assez petit, les valeurs de deviendront par le Théorème connu

De sorte qu’il ne s’agira que d’avoir les valeurs des différences successives de déduites des équations proposées ; ce qui ne demande que de simples différentiations et substitutions.

3. Pour faciliter davantage ces opérations, il est bon d’avoir aussi une équation différentielle en et pour cela on n’a qu’à remarquer que

et par conséquent

Or les équations différentielles du no 1 donnent (en faisant )

et les mêmes équations étant multipliées respectivement par