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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/58

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35. La méthode du no 33 pour trouver l’intégrale particulière d’une équation différentio-différelltielle lorsqu’on connaît seulement une de ses intégrales complètes aux premières différences est, comme l’on voit, absolument analogue à celle du no 4 pour trouver l’intégrale particulière d’une équation différentielle du premierordre au moyen de son intégrale finie et complète ; l’une et l’autre sont fondées sur les mêmes principes, et doivent par conséquent donner lieu à des conséquences semblables. Ainsi tout ce qu’on a dit dans l’Article II relativement à l’étendue des intégrales particulières des équations différentielles du premier ordre, pourra s’appliquer aussi aux intégrales particulières des équations différentio-différentielles.

Donc, si l’équation différentio-différentielle est elle-même l’intégrale d’une équation différentielle du troisième ordre l’intégrale particulière de l’équation déduite de la condition ne satisfera pas à l’équation à moins que l’on n’ait en même temps et et ainsi de suite.

Si l’on a

à l’infini

on prouvera, comme dans le no 13, que la condition ne donnera plus une intégrale particulière ; et de là, par un raisonnement semblable à celui du no 14, on déduira une règle pour trouver immédiatement l’intégrale particulière d’une équation différentio-différentielle sans connaître aucune de ses intégrales complètes.

Cette règle consiste à supposer égale à la valeur de tirée de l’équation proposée au moyen de la différentiation ; on aura ainsi deux équations en d’où éliminant à l’aide de la même équation on aura deux équations en qui devront s’accorder entre elles et se réduire à une même équation, si la proposée est sus-