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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/59

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ceptible d’une intégrale particulière ; et alors cette équation sera l’intégrale particulière cherchée.

36. Si l’équation différentio-différentielle était telle, que l’on eût

alors la condition de donnerait cette équation unique par conséquent, en chassant la quantité au moyen des deux équations

la résultante sera toujours une intégrale particulière de la proposée

Or dans ce cas on peut aussi trouver aisément l’intégrale finie et complète de la même équation. En effet, puisque on aura aussi, en différentiant,

donc ou ce qui, comme nous venons de le voir, donne l’intégrale particulière, ou et par conséquent

étant trois constantes arbitraires ; or comme l’équation n’est (hypothèse) que du second ordre, il s’ensuit que son intégrale finie et complète ne peut renfermer que deux constantes arbitraires ; ainsi, si l’on y substitue les valeurs précédentes de et il viendra nécessairement une équation entre les constantes sans ni par laquelle il faudra déterminer l’une de ces constantes par les deux autres, qui resteront par conséquent arbitraires.

De là on peut déduire la forme générale de ces sortes d’équations ; car