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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/604

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en même temps de la courbe mobile, le rayon de la courbe mobile, qui répond à cet arc, et l’abscisse et l’ordonnée de la roulette qui en résulte. En prenant ces mêmes coordonnées et pour celles du cercle décrit du rayon il est facile de-voir qu’on aura pour l’équation de cercle

Or ce cercle devant coïncider avec la roulette dans deux points infiniment proches, il faudra que tant l’équation précédente que sa différentielle première ait lieu par rapport à la courbe dont il s’agit, c’est-à-dire en regardant les coordonnées et comme appartenant à cette courbe.

On aura de cette manière, pour la roulette, les deux équations

Maintenant la courbe immobile étant donnée, on aura, par l’équation de cette courbe, l’ordonnée et l’arc donnés par l’abscisse De plus, par la nature de la courbe mobile, le rayon sera aussi donné par l’arc révolu de la même courbe, lequel devant être égal à on aura donc aussi r donné en

Soit donc

et dénotant des fonctions données ; on substituera ces valeurs dans les deux équations précédentes, et éliminant on aura une équation différentielle du premier ordre entre et qui sera celle de la roulette cherchée.

3. Cette équation étant intégrée admettra donc une constante arbitraire en sorte qu’il sera possible de faire passer la roulette par un point donné. Cependant, si l’on considère la génération de cette courbe, il n’est pas difficile de se convaincre que tout y est déterminé, dès que les deux courbes, la mobile et l’immobile, sont données, et que le point décrivant