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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/653

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9. Supposons maintenant, en général, que tous les méridiens de la Carte soient des cercles quelconques, ce qui renferme aussi le cas précédent où ces méridiens seraient des lignes droites. Il faudra donc que la valeur de soit constante dans chaque méridien et ne varie que d’un méridien à l’autre ; donc et par conséquent ne pourra être qu’une fonction de seul donc la différence de en faisant varier seul, devra être nulle ; ainsi la condition pour que tous les méridiens soient des cercles sera

Qu’on multiplie cette équation par et qu’on l’intègre en faisant varier seul, on aura

étant une fonctions quelconque de sans donc on aura

ce qui fait voir que les paraltèles sont aussi des cercles, puisque leur rayon osculateur étant une fonction de seul doit demeurer le même dans toute l’étendue de chaque parallèle. On prouvera de la même manière qu’en supposant les parallèles circulaires les méridiens le seront aussi. Et la condition commune à la circularité des uns et des autres sera Voyons donc quelle doit être la forme des fonctions et pour que cette condition soit remplie.

10. Pour faciliter cette recherche, je prends d’abord deux autres fonctions que je dénote par les caractéristiques et et que je suppose telles, que