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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/132

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On aura donc successivement

et les relations entre et entre et etc., se tireront des relations précédentes, en éliminant d’abord ensuite etc.

On peut appliquer cette théorie à la forme générale de l’équation que nous avons considérée dans le no 67 et en tirer des conclusions semblables ; mais, si l’on rapporte, comme au no 69, les formules précédentes aux triangles sphériques, il en résulte une construction élégante que voici.

Soit formé un triangle sphérique dont les trois côtés soient (pour éviter les fractions, je substitue les quantités à la place de dans les formules du numéro cité) et où l’angle entre et soit obtus ; l’angle compris entre les deux côtés et demeurant constant, qu’on transporte alternativement la base le long de ces mêmes côtés prolongés, de manière qu’il en résulte une suite de triangles, dont chacun ait toujours un côté commun avec le triangle précédent, et qui aient tous la même base et l’angle commun au sommet ; alors, si les côtés qui comprennent cet angle sont successivement pour ces différents triangles et et et on aura

étant la fonction primitive de la fonction dans laquelle et ainsi des autres fonctions semblables en

Par cette construction, on peut trouver facilement les valeurs des côtés des nouveaux triangles, car, en considérant les triangles isoscèles qui ont pour côtés la base transportée alternativement, les perpendiculaires abaissées de leurs sommets sur leurs bases respectives couperont ces bases en deux parties égales, et les triangles rectangles formés par ces perpendiculaires et par les côtés qui comprennent l’angle commun donneront tout de suite, par l’analogie