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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/169

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fonction quelconque de on trouvera, par une analyse semblable à celle du no 89, et regardant et comme des fonctions de dont on déterminera les fonctions primes et par la supposition que et demeurent constantes, on trouvera, dis-je, une équation du premier ordre, dérivée de la fonction de la forme suivante,

étant des fonctions données de et étant les fonctions primes de relativement à et de sorte que toute équation entre et les fonctions primes de qui ne serait pas de cette forme ne pourra pas être dérivée d’une équation primitive de la forme ci-dessus.

Pour les équations du premier ordre réductibles à la forme précédente, on trouvera aussi, par une analyse semblable à celle du numéro précédent, que, si l’on regarde comme des fonctions de déterminées par ces trois équations du premier ordre,

et qu’on en cherche les équations primitives qui devront renfermer trois constantes arbitraires qu’ensuite on tire de ces équations les valeurs de ces constantes, de manière que l’on ait

étant des fonctions données de on aura sur-lechamp

pour l’équation primitive de l’équation proposée, dans laquelle sera une fonction arbitraire de et

Cette méthode est présentée d’une manière plus simple et plus directe dans la Leçon XX du Calcul des fonctions[1], à laquelle nous nous contentons de renvoyer.

  1. Œuvres de Lagrange, t. X.