Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/208

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traires ; nous y avons vu aussi que, si l’on élimine ou des deux premières, les deux résultantes seront des équations primitives du premier ordre de la même écluation et dont celle-ci sera le résultat, en prenant de nouveau les fonctions primes et éliminant la constante qui y était restée (no 47). Donc, si de ces deux premières équations on tire les valeurs de et que nous désignerons par et en sorte que l’on ait et étant des fonctions de et qu’ensuite on prenne les fonctions primes de ces équations, en y regardant toujours et comme constantes, on aura les équations du second ordre qui devront coïncider avec l’équation de sorte qu’on aura nécessairement

et étant des fonctions de et sans car si, par exemple, contenait encore alors l’équation donnerait, outre cette autre équation du second ordre, qui ne serait pas comprise dans la même équation ce qui ne se peut.

Substituant donc ces valeurs de et dans l’équation du problème

on aura

prenant ensuite l’équation prime, on aura

en dénotant par et les fonctions primes de prises relativement à et isolés ; donc, mettant pour et les expressions ci-dessus, cette dernière équation deviendra

laquelle se décompose naturellement en ces deux-ci :

La première, sera du second ordre et aura pour équation primitive complète